2010-01-19

 

Une autre qui s'en va...

Après Lhasa de Sela et plusieurs autres pertes dans le milieu culturel québécois ces derniers mois (de Marylène Hains à Gilles Carle, sans oublier Bruno Roy), c'est une autre grande artiste qui nous quitte : Kate McGarrigle. J'ai redécouvert les sœurs McGarrigle sur le tard, en me rendant compte que je connaissais déjà certaines de leurs chansons pour les avoir entendues (à la radio ou ailleurs) quand j'étais jeune. Mais des albums comme Matapedia, pénétrés d'une poésie mêlant la détresse et la sagesse, ont achevé de me convaincre.

Capables de passer de l'anglais au français avec un talent presque égal, les sœurs McGarrigle ont eu une carrière en dents de scie parce qu'elles n'ont jamais fait de concession aux exigences de l'industrie musicale : très peu de tournées internationales et encore moins d'efforts de flatter le Landerneau médiatique. Composition, chanson et publication. Il ne leur en fallait pas plus. Et si on mesurait mal au Québec leur célébrité, le reste du monde musical ne les avait pas oubliées. À l'instar de Lhasa de Sela, c'était une voix singulière qui s'était fait entendre et qui s'était gagné des cœurs et des fidèles. D'ailleurs, je me demande même si je n'ai pas redécouvert les sœurs McGarrigle grâce à un coloc torontois qui appréciait leur musique...

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Comments:
Il y a aussi Heartbeats Accelerating, douloureux, et La Vache qui pleure, déjà presque oublié, pleins de charme et de naïveté.

On vient de perdre une très grande artiste...
 
Oui j'ai pensé à toi quand j'ai entendu la nouvelle :S
Merci de me les avoir fait découvrir !
 
Je les aimais en plein pour les raisons qui font que les médias ne sourcillaient pas: pas de concessions, de PR, et un répertoire de chansons drôles et tristes en même temps comme La vache qui pleure.

Et "vingt ans à chasser les moustiiiques" me restera longtemps dans l'oreille.
 
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