2009-09-18

 

De la rapidité du courriel

Cela fait vingt ans cette année que j'ai une adresse de courriel. L'anniversaire exact est passé inaperçu, mais, sous réserve d'une recherche dans mes archives, cela doit remonter au printemps 1989, soit durant un cours de base sur l'informatique à l'Université d'Ottawa soit durant un assistanat de recherche à l'Université Carleton qui avait sans doute commencé en mai... Il se peut qu'il y ait eu quelques semaines en 1989 ou 1990 durant lesquelles j'ai dû m'en passer, mais sinon cela fait vingt ans que je suis branché.

À l'époque, je ne correspondais guère qu'avec l'autre moitié de Laurent McAllister et quelques amis ou collègues de l'université. Du coup, recevoir un courriel était un événement. Si on était en-ligne, on s'empressait de répondre pour avoir l'impression d'avoir son interlocuteur à l'autre bout de la ligne et de dialoguer presque en direct. Et comme la transmission et réception de courriels était quasi instantanée (avant les pourriels, les filtres de pourriels et les encombrements des serveurs), on pouvait faire ce qu'on appelle aujourd'hui du clavardage en croyant innover, puisque le courriel n'est plus ce qu'il était...

Maintenant, les courriels arrivent plus ou moins rapidement, et ils déferlent. Il y en a tellement qu'on ne peut faire autrement que répondre avec retard, de plus en plus souvent. Au point où le courriel, sur le plan de la rapidité de communication, n'est plus si différent du courrier...

Libellés :


Comments:
Je réalise que ça fait 10 ans que je suis sur le net.. et mon premier courriel n'existe plus, j'en ai changé plusieurs fois depuis !
La différence avec le courrier c'est que ça ne se perd pas en route (rarement), qu'on garde la trace de son envoi, ce qui donne une écriture souvent intercalée au lieu d'échange de lettres. Avantage certain aussi pour moi : communiquer outre-Atlantique rapidement et à moindre coût, sans risquer non plus de réveiller les gens dépendant de l'heure. J'écris d'hier et ça arrive demain ! :D
 
Publier un commentaire

<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?