2009-02-20

 

Les futures missions de la NASA

La NASA est en train de développer une nouvelle panoplie de lanceurs et de véhicules pour les voyages spatiaux, dans le cadre du programme « Constellation ». L'objectif du programme, en principe, c'est de permettre un retour sur la Lune. La nouvelle capsule Orion pourrait embarquer quatre astronautes pour un voyage lunaire, ou six pour un rendez-vous avec la station spatiale. Et les nouvelles fusées Arès pourraient propulser des charges importantes en orbite.

Du coup, les scientifiques se permettent de rêver. Une fusée nettement plus puissante que la navette pourrait emporter dans l'espace des charges plus importantes, sous la forme de nouveaux observatoires en orbite ou d'instruments astronomiques novateurs. Un nouvel ouvrage dresse la liste des possibilités. En revanche, dans certains cas, on a établi que les nouvelles fusées ne faciliteraient aucunement des missions envisagées par certains chercheurs. Ce qui est une bonne nouvelle, dans la mesure où il faut comprendre que les fusées existantes suffiraient aux besoins de ces missions et permettraient de les lancer sans attendre le perfectionnement des véhicules du programme « Constellation ».

Dans cette catégorie, on trouve par exemple le télescope Compton conçu pour observer les phénomènes les plus énergétiques dans l'Univers en captant les rayons gamma qu'ils produisent. Dans un genre plus ambitieux, le projet SPECS consiste en une paire de télescopes de 4 mètres opérant dans l'infrarouge lointain et mis en orbite à proximité du point L2 du système Soleil-Terre afin de fonctionner comme un interféromètre d'une envergure d'un kilomètre. La mise en orbite serait encore l'étape la plus simple tellement les innovations techniques requises sont complexes. Mais il pourrait tomber sur un rival déjà installé à proximité du point L2 : le télescope SAFIR, de 10 mètres de diamètre, qui fonctionnerait également dans l'infrarouge.

Plus exotique : la mission d'un cryobot envoyé au pôle Nord de Mars afin de forer la calotte glaciaire pour voir ce qui se trouve sous la surface. Dans un autre genre, l'observatoire Super-EUSO serait destiné à capter les particules ultra-relativistes qui composent la frange la plus énergétique du rayonnement cosmique...

Pour l'instant, les décideurs ont remis à plus tard ces missions, mais elles révèlent à quoi pourrait ressembler l'exploration spatiale du futur quand les progrès de la technique (ou du financement) permettront de lancer ces missions.

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