2008-09-06

 

Le corral du moulin

Petit crochet par la Mauricie pour se retrouver dans le moulin de Joël et Valérie qui surplombe le flot de la rivière des Envies, dans un pays perdu choisi pour rassembler des fans de la SFCF dans un moulin qui faisait office de corral... J'avais vu le moulin quand il accueillait une imposante bibliothèque constituée (en tout ou en partie) avec les collections de la moitié trifluvienne de Michel Martin. J'avais revu le moulin quand la bibliothèque avait disparu et qu'il était plus ou moins laissé à l'abandon. Cette fois, une quantité impressionnante de travail a permis de le retaper (voir la photo ci-dessus) et de le réaménager pour accueillir un round-up de la SFCF qui coïncidait avec le Festival Western de Saint-Tite. À la place de la bibliothèque d'antan, il y avait une chambre au style très champêtre, comme on le voit dans la photo ci-contre. (Je n'ai pas essayé de voir si les poches de farine déguisaient habilement des oreillers ou coussins pour le dormeur, mais l'hommage à l'ancienne vocation de l'édifice était clair.) Le ciel était gris quand nous sommes arrivés. Bientôt, on a pu voir brûler un feu dans les roches au bord de la rivière, dans l'espoir de faire griller plus tard des saucisses en profitant de la chaleur des braises. Mais le crachin (notre part de l'ouragan Gustav?) a mis fin à ce beau projet. Dans cette photo, Joël et Mehdi discutent pendant que les restes et retailles du travail de réfection de l'ancien moulin se consument dans un creux entre deux roches. On identifie sans peine qui est le rat de ville et qui est le rat des champs... En fin de compte, les saucisses ont été cuites à l'étouffée — et on ne serait pas mort de faim si elles avaient manqué. Les invités étaient venus avec d'abondantes provisions et j'ai cru comprendre qu'il en est resté suffisamment pour que personne ne meurt de faim le jour suivant. Je suis resté assez tard, mais il fallait bien rentrer à Montréal pour préparer le cours de lundi...Sur le pays perdu, la nuit était tombée. Le jardin surplombé par le quartier-général de Solaris n'étalait plus ses cucurbitacées plus ou moins orangées, que l'on voit dans la photo ci-dessus. Nous avions eu le temps de parler, de régler quelques affaires boréaliennes et solariennes, de rencontrer de jeunes fans venus de Québec, de regarder la jeune génération jouer à Guitar Hero... Les nostalgiques ont pu danser sur des airs de leur jeune temps. Les cloisons tremblaient, mais le moulin a été construit pour résister à la trépidation de la machinerie qui servait à moudre le grain, entre autres. Les poutres ont tenu et aucun désastre n'a été signalé. Quand est venu le temps de reprendre la route et le volant, on a pu suivre un sentier lumineux dans l'herbe qui apparaît comme un fantastique ruisselet de feu dans cette photo, même s'il s'agissait tout simplement d'une série de petits lumignons électriques. Les petites routes de la campagne étaient nettement moins bien éclairées!

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Comments:
Des photos de nuit, excellent ! Voilà la citrouille sous un nouveau jour si je puis dire. Et le sentier lumineux ! Une belle trouvaille pour que tout le monde repère le chemin de la maison la nuit. Une belle rencontre !
 
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