2008-05-30

 

La vie sauvage dans le jardin

À quelques occasions depuis la fin de l'hiver, j'ai testé le grossissement de mon appareil photo numérique. En général, il s'agissait de photographier des animaux dans un jardin de banlieue à Ottawa. Sortir dehors pour se rapprocher de l'animal en question, c'était risquer de l'effaroucher. Mais prendre une photo de la maison, c'était risquer de ne voir qu'une tache rouge dans les arbres. Néanmoins, j'ai fini par me résoudre à essayer le zoom de l'appareil. Contrairement aux appareils classiques, un appareil numérique dispose non seulement d'un zoom optique, dont la puissance est une fonction de la disposition des lentilles, mais aussi d'un zoom numérique qui manipule l'image pixellisée en sacrifiant une partie de la netteté possible avec une mise au point idéale. Dans le cas de ce cardinal rouge qui visitait le jardin en mars dernier, le résultat est moyen. Il demeure possible d'identifier l'oiseau, mais certainement pas de compter les plumes de ses ailes...

Dans le cas d'un lapin — ou plutôt un lapereau — observé cette semaine dans le jardin, le résultat est plus encourageant. Certes, dans la première photo à gauche, on pourrait presque confondre ce lapinot avec un écureuil. Par contre, dans la seconde photo à droite, le lapin a presque le profil typique du lapin en chocolat. Aucun risque d'erreur sur l'animal. (Est-ce un rejeton du lapin que j'avais aperçu dans la rue à quelques reprises cet hiver?) Néanmoins, j'avais atteint les limites du grossissement de l'appareil et, encore une fois, la netteté du cliché reste médiocre. Bref, si je veux prendre de meilleures photos de la vie sauvage urbaine, il faudra que j'adopte de nouvelles techniques...

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