2007-10-17

 

Santé publique et santé du monde

Au centre de conférences de la SRC, la journée commence par une présentation de Ted Porter, « Speaking Precision to Power », qui semble être une version de son article dans Social Research. Une série de communications sur la santé publique rappelle d'abord la crise du SRAS et les conclusions aussi alarmistes que contradictoires des rapports postérieurs : Alan Richardson note qu'en cas de crise, les experts doivent éviter de croire qu'ils font état de données — alors que la connaissance du problème évolue encore — afin de ne pas trahir la confiance du public. Néanmoins, si les responsables font erreur en se montrant trop certains des faits à leur disposition, il ne faudrait pas conclure à un échec systémique de peur de cultiver chez le public une méfiance qui minerait la possibilité d'obtenir leur collaboration dans l'éventualité d'une autre crise.

Jennifer Keelan et Peter Broks poursuivent en analysant la participation du public (parents et patients) dans des situations médicales, ou peut-être simplement médicalisées... L'attribution de certains cas d'autisme à l'emploi de vaccins à (haute?) teneur en mercure et la redéfinition de l'insensibilité aux hormones androgènes ont résulté non d'interventions scientifiques mais de la mobilisation des parents et patients.

J'ai été obligé de partir après les présentations de Max Boykoff, Mike Goodman et Richard Somerville. Les deux premiers s'intéressent au changement climatique dans les médias et à l'immixition grandissante de célébrités dans le débat. Le troisième a collaboré à la rédaction du quatrième rapport du GIEC, qui est en cours de publication. Max Boykoff a illuminé un peu plus l'histoire de la discussion du sujet par les médias et Somerville a expliqué le processus de rédaction des rapports.

Je retire de tout ça de nouvelles pistes, mais surtout un bouillonnement d'idées et d'impressions.

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