2006-10-15

 

Con*Cept, la fin

Une journée complète, en quelque sorte, puisque j'étais là pour l'alpha et pour l'oméga.

Le programme commence dès 10h par une table ronde, une vraie, puisque les personnes présentes étaient si peu nombreuses qu'elles ont pu entourer la table du projecteur. En fin de compte, je me suis retrouvé à donner une sorte de mini-conférence sur la Singularité, même si le programme annonçait une table ronde avec Maxime Desruisseaux, Gautier Langevin et Élisabeth Vonarburg. Il s'agissait de se demander comment éviter la Singularité. Conclusion? Impossible de répondre pour l'instant, car il reste des sceptiques...

Je me suis éclipsé ensuite, travail oblige, pour revenir à 15h. Cette fois, je passais du français à l'anglais en abordant le sujet des grandes innovations prédites (ou non) par la science-fiction. Même si j'ai trouvé la table ronde sur la disparition des loisirs plus stimulante, celle-ci a sans doute été la plus agréable des tables rondes du congrès auxquelles j'ai assisté. Il y avait un public suffisant et les autres membres de la table ronde — Eric Choi, Mark Shainblum, Robert Charles Wilson — avaient tous des choses intéressantes à dire. Il n'y avait ni la pression d'un début de journée ni celle d'une fin de congrès.

Ce qui m'amène au dernier panel du programme, dont je citerais l'intitulé si le programme complet (et définitif...) de Con*Cept était disponible quelque part en-ligne. On posait la question de la plausibilité des planètes monoculturelles, dont tous les habitants parlent et pensent de la même façon. Les discussions n'ont pas vraiment abouti. De toute évidence, on voulait que les panélistes tapent sur Star Trek et ses planètes trop schématiques, mais on s'est entendu pour dire que les contraintes du médium et la volonté allégorique justifiaient la plupart de ces infractions à la vraisemblance. Je reste d'avis qu'il serait sans doute plus intéressant de justifier une telle planète que d'imaginer une énième planète qui serait une macédoine culturelle...

Bref, un congrès que j'aurai vécu en pointillé, mais qui m'a quand même procuré l'occasion de revoir les copains, de compter les crânes qui se dégarnissent et les dos qui se voûtent, mais aussi les ventres qui s'arrondissent fécondement et les ados qui grandissent.

Maintenant, le prochain congrès qui se rapproche dangereusement, c'est bel et bien Boréal...

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