2006-03-12

 

D'un salon l'autre

Du salon de Grimmwire au salon de Bryan Perro (c'est-à-dire le Salon du Livre de l'Outaouais 2006), ce fut un samedi placé sous le signe du voyage. De Montréal à Gatineau à Ottawa, en passant par plusieurs lieux dans chaque ville en moins de vingt-quatre heures. Il n'est pas mauvais de rappeler qu'une telle journée serait impensable sans les techniques modernes. Et qu'elle pourrait devenir impensable si la hausse du coût du pétrole nous forçait à économiser nos déplacements. Cette semaine, j'aurai fait deux fois l'aller-retour entre Montréal et Ottawa-Gatineau, sans compter les déplacements mineurs...

Le Salon m'a semblé assez tranquille pour un samedi après-midi, mais je commets sans doute l'erreur de le comparer subconsciemment aux Salons de Montréal et de Paris. (Il fut un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître quand le Salon du Livre de l'Outaouais était pour moi ce haut-lieu de la littérature où j'interviewais John Saul ou Sylvain Trudel pour La Rotonde. Depuis, il a un peu rétréci au lavage des ans.) Il aurait fallu que j'en parle à Serena Gentilhomme, notre visiteuse italo-bisontine... Aussi présents sur les lieux de nos multiples forfaits littéraires : Claude Bolduc, Vittorio Frigerio, Michèle Laframboise, Pierre-Luc Lafrance, Alexandre Lemieux, Christian Sauvé, Guy Sirois... et de nombreux autres intervenants du monde littéraire.

Laurent McAllister s'est prêté à une entrevue de très haute tenue conduite par Alexandre Lemieux, qui sera baladodiffusée un de ces jours. On aimerait que certains journalistes fassent preuve du même souci de bien préparer ce genre de rencontre... Et Laurent s'est aussi prêté à une entrevue avec Christian Sauvé qui n'était pas sérieuse du tout. Mais pour faire plaisir à Fractale Framboise, McAllister s'est empressé d'écrire une scène — mettant en vedette une framboise fractale, naturellement — qui se retrouvera peut-être dans le prochain roman jeunesse de McAllister si celui-ci juge suffisants les encouragements sonnants et trébuchants à le faire...

Pour terminer, une réunion de quelques anciens de Lyngarde dans un bon petit restau chinois de la rue Somerset ainsi qu'un café du Marché By a permis de faire le point sur les projets d'écriture des uns et des autres. Beaucoup d'idées, plusieurs espoirs, quelques succès.

Ainsi va la vie des écrivains.

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